Vous êtes un non-résident français et vous souhaitez faire l’acquisition d’un bien immobilier en France ? Vous devez vous préparer à diverses difficultés. Les soucis liés à l’emprunt bancaire font parties des obstacles auxquels il faudrait faire face. La négociation avec les banques locales peuvent parfois être assez pénible. Voici alors quelques informations qui permettent de connaître davantage sur les détails des procédures.
Apport minimal exigé et capacité d’emprunt
La première chose que les banques feront dès la réception de votre dossier serait de vérifier la faisabilité de votre projet. Ce n’est qu’après qu’ils pourront déduire si le montant de financement que vous souhaitez obtenir puisse être envisageable ou non. Puis, un taux d’apport minimal est généralement demandé aux emprunteurs non-résidents. La plupart du temps, ce taux varie entre 20 à 30 %, en fonction de votre profil. Il est à noter que les taux proposés par les banquiers ne sont pas les mêmes qu’ils proposent aux résidents. Ils sont majorés d’environs 0,30 points.
Les éventuels inconvénients de l’emprunt d’un non-résident
Ce type de financement représente certains inconvénients, que ce soit pour la banque, que pour vous (en tant que non-résident). Du côté des banques, accorder un prêt à un non-résident représente des risques plus importants par rapport aux ressortissants français. En effet, il leur est plus difficile de gérer la situation en cas de litiges puisque la personne concernée se trouve loin de son territoire. De votre côté, il est difficile d’établir une communication entre vous et votre banque qui se trouve dans un autre pays. En plus, le décalage ne sera pas de votre côté.
Avant de se lancer dans un projet d’emprunt pour un investissement immobilier, il est alors recommandé de faire une étude bien précise. Les critères établis par les banques sont assez contraignants. Les conditions imposées par les banques varient d’une personne à un autre selon son projet et ses profils.